Aussi étrange que cela paraisse,des expériences scientifiques ont été menées aux États-Unis pour prouver l’existence d’êtres de type angéliques, mais aussi la présence d’esprits de personnes décédées.
Recherche d’ondes lumineuses
Le travail de recherche a été mené par Gary Schwartz au CV impressionnant, puisqu’il est professeur de psychologie, de médecine, de neurologie, de psychiatrie et de chirurgie à l’Université d’Arizona (mais il a aussi enseigné à Yale et à Harvard). Cet homme qui a publié plus de quatre-cents-cinquante articles scientifique dont certains d’entre eux dans la très réputée revue Science, a aussi écrit plusieurs ouvrages et dirigé des publications académiques. C’est un homme qui se base sur la recherche et les résultats scientifiques. Et à la question « Est-ce que les anges existent ? », il a imaginé un protocole détaillé.
Se basant sur le fait qu’on qualifie unanimement dans le monde ces êtres comme « lumineux », il a eu l’idée de se baser sur cette caractéristique pour déterminer leur existence. Conscient que nos sens sont peu développés et que nous ne percevons qu’une part infime du spectre lumineux, il a crée une chambre noire dans laquelle se trouvait une caméra dotée d’une lentille utilisée normalement en astronomie pour capter les rayons gamma et les rayons cosmiques qui sont eux aussi invisibles à l’œil nu (1).
Le protocole de recherche de Gary Schwartz
Je reprends ici Samuel Socquet qui a décrit en détail cette expérience dans son ouvrage « Qui sont les anges gardiens ? » : « Pendant trente minutes, la caméra filme l’émission des rayons cosmiques (mais aussi des rayons gamma), qui apparaissent naturellement et de manière aléatoire tout autour de nous – donc aussi dans la chambre noire puisqu’ils traversent la matière. A l’issue de ces trente premières minutes, l’ange Sophia [c’est ainsi qu’était appelé l’ange avec lequel l’équipe de chercheurs collaborait] est invité à se rendre dans la chambre noire, et le chercheur lui demande d’emplir la chambre noire de sa lumière angélique. Pendant ce temps, la caméra continue de filmer et l’ordinateur d’enregistrer les images. Au bout de trente minutes, l’ange est invité à quitter la chambre noire et à ne plus y émettre aucune lumière. Alors la caméra, à nouveau, filme la chambre noire, vide pendant trente minutes. Les images filmées avant et après le passage de l’ange sont les images « témoins », qui permettent de mesurer l’intensité lumineuse des rayons cosmiques telle qu’on peut la constater partout autour de nous, mais aussi ses variations spontanées. Ces images, témoignant du rayonnement cosmique naturellement présent, servent de point de repère pour évaluer l’influence du supposé ange sur la luminosité « de base ». Ensuite, le même protocole est répété mais au lieu d’un ange c’est la défunte Suzy qui est invitée à emplir la chambre noire de sa lumière. L’idée… est non seulement de déterminer si un être invisible (pour peu qu’il existe) est en mesure de signaler sa présence en générant de la lumière, mais aussi de mesurer d’éventuelles différences entre les êtres : la forme, l’intensité de la lumière sont-elles les mêmes s’il s’agit d’un ange qui illumine la chambre noire, ou s’il s’agit d’un défunt ? » (2).
Exclure l’influence humaine
Cette expérience est non seulement répétée de nombreuses fois, mais elle est produite selon un protocole très strict qui exclut toute influence humaine, y compris d’ordre parapsychologique. Un logiciel informatique spécialement élaboré pour cette expérience détermine aléatoirement à quel moment l’ange ou la défunte doivent apparaître (dans un ordre lui aussi aléatoire). L’expérience se déroule de nuit et personne ne sait quand elle a lieu. Les instructions aux collaborateurs invisibles sont toujours données par l’ordinateur.
Augmentation de la luminosité en présence d’anges et de défunts
Les conclusions sont sans appel : La présence de l’ange et celle de la défunte augmentent la luminosité de la pièce et l’intensité lumineuse n’est pas la même pour chacune des deux entités : celle de l’ange est supérieure à celle de la défunte. Le chercheur remarque également que les photons ont une structure différente selon l’être qui se trouve dans la chambre noire. (3).
Gary Schwartz fait enfin remarquer qu’il y a une intentionnalité claire derrière les entités détectées durant l’expérience, d’une part parce que celles-ci ont bien répondu à l’appel qui leur était lancé par l’ordinateur et cela à divers moments de la nuit, mais aussi, il ne s’en cache pas, pour avoir cherché la collaboration scientifique avec lui. On retrouve là une caractéristique également relevée par plusieurs chercheurs dans le domaine de la médiumnité.
Alexandra Urfer Jungen
1. Schwartz Gary E., « Possible application of Silicon Photomultiplier Technology to Detect the Presence of Spirit and Intention : Three Proof-of-Concept Experiments », Journal of Scientific Exploration 6, 2010, pp 166-171
2. Samuel Socquet, Qui sont les anges gardiens ?, Editions de la Martinière, 2015, p.199
3. Schwartz Gary E., «Photonic Measurement of Apparent Presence of Spirit Using a Computer Automated System », Explore, vol.VII, n°2, mars 2011
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