La plupart des photos d’orbes sont prises de nuit, mais sans forte obscurité ou luminosité (pas de pleine lune ou autre source lumineuse). Une lumière tamisée semble faciliter ce type d’images.
Avant de commencer, il est important de vérifier qu’on a éliminé toutes les causes naturelles pouvant expliquer l’apparition de sphères sur les photos, notamment en évitant de prendre des images lorsqu’il y a du vent ou à proximité d’une route. On pourrait prendre les sphères de poussière ou les pollens pour des orbes.
Il faut aussi vérifier quels sont les éclairages publics, les panneaux et bornes qui pourraient se refléter sur les images, ainsi que les planètes et étoiles particulièrement brillantes. Notez la présence de ces objets pour les repérer sur vos photographies ou, mieux trouvez un endroit exempt de ces éléments. Essayez aussi d’être seul-e pour prendre les photos de manière à éviter que votre compagnon ou compagne soulève de la poussière.
Les lieux découverts ne permettent généralement pas de prendre des images d’orbes. A l’inverse, il y a plus de probabilité d’en capturer dans des cuvettes naturelles ou dans des lieux enfermant en partie la lumière du flash. « Ceci laisse donc penser que plus la lumière est arrêtée par un obstacle naturel lui permettant de rebondir et réfléchir, plus il y a de chances que les orbes émergent in fine sur le cliché. Cela ne veut bien sûr pas dire qu’il y a moins d’orbes dans le désert ou en pleine mer, mais plus probablement qu’ils sont difficiles à saisir au niveau photographique ». (1)
Il est recommandé de tenir l’appareil photo ou la vidéo parallèle au corps en le laissant sur mode automatique, puis de flasher au hasard, si possible dans un entre-deux par rapport au ciel.
Des images d’orbes peuvent également être prises à l’intérieur de bâtiments en procédant à l’identique (vérification de la poussière et des objets pouvant se refléter, espace confiné).
Alexandra Urfer Jungen
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Sylvie Joubert, Le monde de Peter, Eveil à une sociologie des orbes, Editions Le temps Présent, 2014, p.144
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