Les études d’Helen Wambach: pourquoi s’incarner ?

 

 

Le Dr Helen Wambach (décédée en 1986) était une psychologue clinicienne et professeur de psychologie diplômée de l’Université de Chicago et de l’Université de l’État de Louisiane. Elle a fait d’importantes recherches sur la réincarnation par l’intermédiaire de l’hypnose régressive dans les années 1970-1980. L’étude dont il est question ici rassemblait 750 sujets venant de plusieurs États américains.

 

Les sujets des expériences

Le groupe qui répondit à mes questions par des réponses spontanées mais inconscientes, était composé de personnes variées. Elles venaient aux séances avec leurs propres croyances religieuses et n’auraient sûrement pas accepté, à l’état d’éveil, une question telle que savoir si elles avaient choisi ou non de naître. Leur seule caractéristique commune était d’être ouverts à une exploration sous hypnose et de s’intéresser à la possibilité de la réincarnation. Dans ce domaine, elles n’avaient apparemment aucun blocage culturel qui aurait pu freiner l’afflux de ces informations. Plusieurs me dirent que les impressions qu’ils avaient eues étaient en conflit avec leurs croyances conscientes.

 

Pourquoi s’incarner ?

« Pourquoi sommes-nous sur terre ? Parmi mes sujets qui répondirent à cette question, 25% déclarèrent que leur but était de parvenir à plus de connaissance à travers des expériences supplémentaires…

18% déclarèrent que leur but était de retrouver une ou plusieurs personnes de leurs vies passées pour améliorer leurs relations…

18% de mes sujets déclarèrent être venus sur terre pour y dispenser l’amour. Le but n’était pas d’être avec telle ou telle personne, mais d’apprendre à aimer…

27% ont dit que le but de cette vie consistait à s’améliorer spirituellement et à dispenser un savoir aux autres…

Le 12% restant donnèrent des raisons qui n’avaient pas le caractère général des précédentes.  [Par exemple, maîtriser la peur, se libérer des choses matérielles, réaliser son indépendance, apprendre l’humilité, etc.]

En résumé, ce n’est pas pour développer leurs propres possibilités que les sujets ont choisi de naître. Les buts semblent être davantage d’établir de meilleurs rapports avec les autres et d’aimer sans possessivité. Pour 28% d’entre eux, le but est d’enseigner à l’humanité à comprendre son unité et à développer une conscience supérieure. Mes sujets n’ont pas mentionné, unanimement, des buts tels qu’améliorer leur statut social, leurs biens ou leur puissance. Leurs réponses semblent indiquer que, inconsciemment, la règle d’or [ne pas faire à autrui ce qu’on ne voudrait pas qu’on nous fasse] est à la base de l’univers . »

 

Le coaching de l’Au-Delà

« 81% de mes sujets ont déclaré avoir choisi de naître, 19% par contre déclarèrent ne pas avoir été conscients d’un choix ou ne pas pouvoir donner de réponse.

Ces deux groupes étaient d’accord pour dire que d’autres les avaient aidés à choisir une autre vie. 59% font mention de plus d’un conseiller pour les aider dans ce choix. 10% ont été conseillés par des gens qui partagent cette vie avec eux. Pour certains, il s’agissait d’un père ou d’une mère, pour d’autres, de parents qui étaient morts avant leur naissance ; pour d’autres encore de personnes qu’ils avaient rencontrées dans cette vie. Il est étrange de remarquer que les sujets ne font pas de distinction entre ceux qui étaient vivants au moment où leur naissance fut décidée et ceux qui étaient morts ou pas encore nés. Dans le monde qui sépare nos vies successives, il semble que notre temps chronologique ou le fait que quelqu’un soit physiquement mort ou vivant n’a que peu d’importance. 41% ne pouvaient pas identifier leurs conseillers. Ils étaient seulement conscients d’avoir reçu des instructions ou des incitations. Beaucoup d’entre eux déclarèrent avoir été assurés d’une aide sur terre une fois entrés dans le corps choisi… Même ceux qui ont décrit leurs guides comme de « purs esprits » ont indiqué qu’ils n’avaient pas forcément une position supérieure à la leur, mais simplement n’étaient pas dans un corps au moment où eux-mêmes sont nés.

Seuls 0,1% de mes sujets mentionnèrent Dieu ou une autre forme de déité qui les aurait guidés vers une nouvelle naissance. »

 

Les liens karmiques venant des autres vies

« J’ai posé plusieurs questions pour savoir s’il était possible que mes sujets connaissent des gens avec qui ils ont partagé des vies précédentes. 87% de ceux qui ont répondu à mes questions sur la naissance ont dit avoir connu parents, amants et amis dans d’autres vies.

Parmi les 13% qui ne répondirent pas à cette question, la plupart étaient résistants à l’expérience elle-même. Bien que certains aient répondu non à la question : « Connaissiez-vous déjà votre future mère ou père, ou d’autres personnes que vous deviez retrouver dans cette vie », leur compte-rendu indiquait qu’ils en avaient tout de même une vague conscience.

Parmi les 87% qui avaient reconnu des personnes de leurs vies précédentes, les récits de leurs relations étaient très variés. Des pères dans cette vie avaient été des amants dans le passé, ou des mères, ou des frères, des sœurs, des amis ou des enfants. Les mères actuelles avaient été des amis, des pères, des frères, des sœurs, des enfants. Il n’y avait aucune règle dans la façon dont les gens connus dans le passé réapparaissaient… Le plus intéressant est de constater que ces relations ne datent pas uniquement de vies antérieures, mais aussi de la période entre deux vies… Nous revenons avec les mêmes âmes, mais dans des relations différentes. Nous ne revivons pas seulement avec les gens que nous aimons mais aussi avec ceux que nous haïssons et que nous craignons. C’est seulement lorsque nous ressentons de la compassion pour eux que nous sommes libérés d’eux et eux de nous ! »

 

Tiré de l’ouvrage: Hélène Wambach, La vie avant la vie, Ramsay « image », 1979

 

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