Regret n°1 sur le lit de mort

 

 

 

Je regrette de ne pas avoir eu le courage de mener ma vie en restant fidèle à moi-même, plutôt que d’avoir la vie que les autres attendaient de moi.

 

 

 

 

C’est le regret le plus couramment exprimé. Voilà ce qu’en dit Bronnie Ware :

« Il est dommage qu’être ce que nous sommes vraiment demande tant de détermination. Il faut parfois un immense courage.

Il arrive qu’être qui vous êtes – qui que vous soyez – ne puisse pas être clairement formulé au début, pas même pour vous. La seule chose dont vous avez conscience, c’est qu’il y a un désir ardent en vous qui n’est pas comblé par la vie que vous menez au moment où vous en prenez conscience. Le fait d’avoir à expliquer cela aux autres, qui n’ont pas traversé les mêmes épreuves, ne fait que renforcer vos doutes.

Mais comme l’a dit l’homme sage, Bouddha, il y a plus de deux millénaires : « Le mental ne connaît pas les réponses. Le cœur connaît les réponses ». C’est le cœur qui vous guide vers la joie, pas le mental. Surmonter le mental et se détacher des attentes des autres vous permet d’entendre votre propre cœur. Ensuite, si vous avez le courage de le suivre, c’est là que réside le vrai bonheur.

Votre vie vous appartient, à vous et à vous seul. Si vous ne trouvez pas certains éléments de bonheur dans ce que vous avez créé et ne faites rien pour apporter une amélioration, le cadeau d’une nouvelle journée est alors perdu. Un tout petit pas ou une petite décision sont de bons points de départ, qui vous permettront de prendre la responsabilité de votre propre bonheur. Il est également possible de mener une vie heureuse sans bouger de chez vous ou sans accomplir d’action extraordinaire dans votre monde physique. Il s’agit de changer votre perception et d’être assez courageux pour respecter aussi certains de vos désirs personnels. Personne ne peut vous rendre heureux ou malheureux, sauf si vous lui en donnez la permission. »

 

  1. Bronnie Ware, Les 5 regrets des personnes en fin de vie, Guy Trédaniel éditeur, 2012, p 370 et p. 372

 

Voir le « Regret n°2«