Les expériences scientifiques menées avec des guérisseurs

 

L’effet placebo a certainement son rôle à jouer dans les guérisons effectuées par les guérisseurs, mais ce mécanisme ne peut pas être invoqué quand le mieux-être touche des animaux, des très jeunes enfants ou des personnes inconscientes (notamment dans le coma), voire des personnes qui ignorent qu’un proche a demandé un soin pour elles. Plusieurs chercheurs ont essayé de comprendre si les guérisseurs avaient un réel rôle thérapeutique.

 

Études avec des malades du SIDA

Alors que le SIDA faisait des ravages dans les années 1980, la psychiatre Elisabeth Targ souhaitait savoir s’il était possible de soulager les malades par des moyens alternatifs. Après une première expérience prometteuse, la chercheuse a recruté quarante patients. Elle a créé deux groupes de façon aléatoire de manière à ce qu’ils aient l’un et l’autre les mêmes caractéristiques en matière d’âge, de complications liées au sida où d’état du système immunitaire. Les photos des membres du groupe bénéficiant de soins alternatifs furent ensuite envoyées à quarante guérisseurs et celles du groupe de contrôle gardées sous clé. On demanda aux guérisseurs de travailler à distance sur le patient dont ils avaient la photo et cela pendant une heure chaque jour, six jours par semaine durant dix semaines. (1)

« Chaque semaine pendant dix semaines, les guérisseurs permutaient les patients afin que chaque membre du groupe expérimental puisse tirer bénéfice de leurs prières. Le secret sur la répartition des patients fut levé six mois après le début de l’étude. Les résultats révélèrent que les patients du groupe expérimental avaient passé 600% de jours en moins à l’hôpital et avaient contracté 300% en moins de maladies liées au sida (par exemple, l’ulcère et l’encéphalite), comparativement aux patients du groupe de contrôle. Ces différences entre les deux groupes étaient significatives. Par ailleurs, l’effet placebo des deux groupes ne joua pas un grand rôle, puisque environ 55% des patients des deux groupes crurent que les guérisseurs priaient pour eux, et ils ne se portèrent pas mieux que les autres patients » (2).

 

Analyse du cerveau de personnes soignées par des guérisseurs

La psychologue transpersonnelle Jeanne Achterberg se demandait de son côté s’il serait possible de détecter dans le cerveau du malade le moment précis où agit un guérisseur. Pour cela, elle a fait appel à 11 guérisseurs hawaïens qui utilisaient diverses approches thérapeutiques. (3)

Les individus récepteurs (les patients) étaient placés dans un IRMf (Appareil de résonance magnétique fonctionnelle) et les guérisseurs agissaient à distance durant la scanographie. On indiquait aux guérisseurs quand ils devaient émettre une connexion vers leur patient, les autres moments correspondant à des périodes de contrôle.

Les résultats de cette étude montrèrent des différences claires entre les moments de connexion du guérisseur avec son patient et les pauses. Le travail des guérisseurs se traduisait par une augmentation significative du niveau d’oxygénation du sang qui était reliée à l’activité neuronale dans différentes régions du cerveau des récepteurs.

Ce résultat laisse entendre qu’il est effectivement possible à des guérisseurs de se connecter à distance avec des personnes et d’influencer leur activité cérébrale.

 

La manière la plus efficace de soigner

Le biochimiste Glen Rein a de son côté mené une expérience étonnante avec Leonard Laskow, un médecin qui avait des dons de guérison. (4).

Pour son expérience, le biochimiste a préparé cinq boîtes de Petri contenant chacune le même nombre de cellules cancéreuses. L’objectif était de diminuer la croissance de ces cellules.

Le médecin guérisseur opta pour cinq techniques différentes :

« 1. Permettre un retour à l’harmonie et au rythme normal de croissance des cellules tel qu’il était avant que celles-ci ne deviennent cancéreuses.

2. Visualiser qu’une fois le traitement terminé seulement trois des cellules cancéreuses demeurent dans la boîte de Petri.

3. Aucune intention n’est formulée, Laskow laisse la volonté de Dieu opérer à travers ses mains.

4. Offrir un amour inconditionnel aux cellules cancéreuses, sans intention spécifique.

5. Visualiser la dématérialisation de ces cellules.

L’intention/stratégie la plus efficace (39% d’inhibition) a été de permettre aux cellules de retrouver leur ordre normal de croissance. Laisser agir la volonté de Dieu a permis une inhibition de 21%. Visualiser qu’il ne restait que trois cellules dans la boîte de Petri a amené une inhibition de 18%. L’amour inconditionnel sans intention spécifique n’a produit aucun effet.

Lors de tests subséquents avec Lawrow, Rein découvrit que la combinaison d’une intention d’un retour à l’ordre naturel des choses avec la visualisation que seulement trois cellules demeuraient vivantes dans la boîte, faisait augmenter le taux d’inhibition de la croissance cellulaire à 40%. L’association d’images mentales à l’intention semble donc générer de meilleurs résultats ». (5).

Cet aspect de retour à un ordre naturel comme étant la plus efficace pour obtenir une guérison a été mis en avant par plusieurs guérisseurs. Cela expliquerait pourquoi les guérisons miraculeuses touchent principalement les problèmes liés à des cancers ou à des maladies auto-immunes. L’action du guérisseur semble dans ce cas pousser l’organisme à se rappeler comment il était avant la maladie et à retrouver son état de bonne santé.

 

Alexandra Urfer Jungen

 

  1. F. Sicher, E. Targ, D. Moore, H. Smith, « A randomized double-blind study of the effect of distant healing in a population with advanced AIDS. Report of a small scale study », The Western Journal of Medicine, 1998, 169(6), pp 356-363
  2. Dr Mario Beauregard, Un saut quantique de la conscience, pour se libérer enfin de l’idéologie matérialiste, Guy Trédaniel éditeur, 2018, p.105
  3. J. Achterberg, K. Cooke, T. Richards, L.J. Standish, L. Kozak, J. Lake, “Evidence for correlations between distant intentionality and brain function in recipients: a functional magnetic resonance imaging analysis”, Journal of Complementary & Alternative Medicine, 2005, 11, pp 965-971
  4. G. Rein, « Effect of conscious intention on human DNA », Proceeds of the International Forum on New Science, Denver, Colorado, October 1996
  5. Dr Mario Beauregard, Un saut quantique de la conscience, pour se libérer enfin de l’idéologie matérialiste, Guy Trédaniel éditeur, 2018, p.100

 

Pour en savoir plus, voir la page: “Expériences de guérisons sur des souris

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