La mémoire des murs

 

 

Ce qu’est la mémoire des murs

« Il est également possible de se faire « polluer » par l’énergie d’un lieu où il y a eu une souffrance par le passé. Les murs d’une bâtisse, voire un terrain, peuvent être imprégnés d’une mémoire ; une bataille, un massacre, un assassinat, la présence d’un malade qui agonisé pendant des années dans une chambre… Quand on constate qu’une maison voit passer de nombreux locataires développant les mêmes maux, il est légitime de se poser la question.« 

 

Les problèmes physiques engendrés

« Une mémoire sous forme d’énergie négative laisse des traces dans la matière et pollue le lieu en question. Ne parle-t-on pas de « maison à cancer » ? En plus des phénomènes de géobiologie, en lien avec les énergies cosmiques et telluriques, mais aussi électriques, une mémoire négative imprégnée dans un lieu, peut créer des répercussions sur la santé mentale et physique de ses occupants. Elle est susceptible d’engendrer chez celui qui entre avec elle une dépression, une angoisse, une peur, de l’agressivité, des crises de violence, de la tristesse, un désordre émotionnel se manifestant dans les actes et dans le verbe sous forme d’un langage ordurier, et parfois aussi des maux de tête et des douleurs inexpliquées. Imprégnés de cette énergie, la victime conserve sur elle cette perturbation, même une fois en dehors des lieux.« 

 

Les conditions pour être touchés

« Pour être touché par la mémoire des murs, il faut avoir résidé dans les lieux pendant un temps suffisamment prolongé et se trouver dans un état émotionnel fragile : fatigué, stressé ou en colère. Encore une fois, un homme en paix ne risque rien.

Afin de dégager toutes perturbations, le prêtre procède de la même manière que pour un parasitage de lieu par une âme errante, en changeant les prières et les psaumes. Au lieu de l’adjuration, il est préférable de faire une prière d’exorcisme sur les âmes présentes sur place. »

 

Tiré de l’ouvrage : Père Georges de Saint Hirst, L’exorcisme, guérison des maladies de l’âme, entretiens avec Julie Klotz, Guy Trédaniel éditeur, 2018, pp.100-101