Vous pouvez le constater en navigant dans les pages consacrées aux « Capacités psi »: nous sommes souvent capables de prouesses insoupçonnées.
Des informations captées
Dans ce scénario, les personnes ayant des souvenirs d’autres existences sont un peu comme des antennes de télévision qui captent d’anciennes « émissions ». Elles pourraient accéder par voyance, médiumnité ou télépathie à la vie d’autres personnes aujourd’hui décédées. Les études du Dr Tucker montrent qu’effectivement 26% des enfants se souvenant d’une ancienne vie ont également développé d’autres capacités extra-sensorielles.
Pourquoi tous les médiums n’ont-ils pas des capacités psi ?
La question qui se pose cependant est de savoir pourquoi tous les voyants, médiums et télépathe agréés par la science n’ont pas automatiquement des souvenirs d’autres existences. Pourquoi également ces mémoires ne concernent qu’une seule (ou deux ou trois) personnalités fixes dans le temps, alors que « l’émission de télévision » devrait recevoir en permanence des « programmes de vie » de très nombreuses personnalités. Pourquoi enfin, les mémoires d’autres existences s’arrêtent-elles dans la grande majorité des cas entre 5 et 7 ans, alors que les autres capacités extra-sensorielles restent la plupart du temps au-delà de cette limite d’âge ?
Autre point délicat : l’hypothèse de perceptions extra-sensorielles n’explique absolument pas les nombreux cas de taches de naissance qui correspondent avec des éléments de la vie (ou plus souvent de la mort) de la personne décédée.
Comment fonctionnent les souvenirs “psi”
Pour ce que j’ai pu constater, il y a une certaine différence entre les souvenirs d’autres existences issues de perceptions extra-sensorielles et ceux venant, peut-être, d’une vie antérieure. Lorsqu’il y a perception de « l’émission de télévision », celle-ci a généralement comme base un déclencheur le plus souvent matériel : cela peut-être certains objets exposés dans un musée ou la visite d’un lieu qui va permettre de se « syntoniser » sur une personnalité précise. Le fait de toucher certains objets peut aussi faire apparaître ce type de souvenirs.
Les mémoires d’autres existences vont dans ce cas-là être généralement courtes, ne présentant que certains éléments forts et répétitifs. Le récit ne s’étoffe pas ou très peu. Mais surtout, il y a très peu d’émotionnel dans ce type de perceptions extra-sensorielles. La réaction est la même que devant un film. La personne peut se sentir énervée, joyeuse, triste quand elle perçoit les éléments de « l’émission », mais pas plus qu’on peut l’être en allant au cinéma. L’aspect émotionnel diminue très vite et le sujet réalise qu’il n’est pas celui ou celle dont il perçoit l’existence, même s’il peut avoir eu un moment de doute au début de l’expérience.
Alexandra Urfer Jungen
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