VSCD : sentir une présence

 

L’enquête scientifique internationale “Investigation de la phénoménologie et de l’impact des vécus subjectifs de contact avec un défunt (VSCD) spontanés et directs” menée de février 2018 à janvier 2020 a montré que 34% des personnes ayant vécu un VSCD ont ressenti une présence.

Le récepteur sent la présence familière du proche décédé, mais il ne peut ni le voir, ni l’entendre, ni ressentir un contact physique, ni sentir une fragrance caractéristique du défunt… Généralement, l’identité et la personnalité du défunt émanent nettement de cette présence et permettent une identification immédiate… La présence semble avoir une certaine densité, presque physique quoique invisible, et le récepteur sait souvent exactement où le défunt se tient dans l’espace… C’est une perception inattendue et brève (quelques secondes, quelques minutes au plus), avec un début et une fin clairement identifiables.

Les témoins font clairement la différence entre un ressenti intérieur distinctement identifié comme tel et les émotions apparemment transmises par le défunt.

« Quand je pense à mon être cher décédé (soit presque toute la journée, comme c’était le cas quand il était incarné…), il s’agit de mon ressenti intérieur avec mes pensées. Or mon ressenti intérieur est marqué par le vécu douloureux de l’absence. Quand mon être cher décédé est présent, je le ressens d’abord à l’extérieur de moi et c’est son état que je ressens ; or son état n’est qu’amour et joie. »

« Quand je pense à lui, je ne fais qu’ « imaginer » qu’il se connecte à moi, je ne peux que « penser » qu’il m’envoie des signes qui me font penser à lui. Mais lors d’un VSCD, je sais qu’il est là. C’est un sentiment de savoir, et non d’imaginer ou de penser. »

Ces contacts sont beaucoup plus qu’un simple ressenti de la présence du défunt, ce qui en soi est déjà une expérience inattendue et marquante. Les récepteurs disent avoir en plus saisi l’intention des défunts, c’est-à-dire leur désir de les informer qu’ils continuent d’exister et qu’ils vont bien, ainsi que leur volonté de leur faire ressentir l’amour qu’ils portent et le réconfort qu’ils souhaitent leur apporter. La modalité de prise de contact, c’est-à-dire le type de VSCD, n’est en soi pas très importante car elle n’est que le support pour l’essentiel qui est l’information transmise. “(1)

 

  1. Evelyn Elsaesser, Contacts spontanés avec un défunt, une enquête scientifique atteste de la réalité des VSCD, Editions Exergue, 2021, pp 27-31

 

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