« On pourrait dire « quelque chose comme : « tu vois la partie de toi qui est en train de penser, ça s’appelle la conscience, celle-là ne mourra pas, le corps meurt, mais la conscience n’est pas le corps. Tu n’es pas ton corps, c’est un habit d’emprunt ; quand il est usé, quand il est fini, il s’arrête de fonctionner, il s’arrête de vivre, et la conscience monte dans un monde supérieur, qu’on ne peut pas voir puisque nous sommes sur terre. Mais quand tu te sépares de ce corps, tu vis beaucoup plus fort. Tu retournes dans un monde plus facile à vivre, avec plein d’amour, tu retrouves Papy et Mamie qui ont leur conscience dans ce monde-là. Et on se retrouvera tous là-bas. Tu verras, on sera super contentes de se revoir ».
Voilà comment on pourrait leur parler de la mort. Et ne pas juste leur dire : « Papy est parti ! » Les enfants peuvent sinon se dire : » Mais il est parti où ? Et vous n’avez pas fait de recherches ? Vous ne l’avez pas retrouvé ! « . Le petit enfant risque alors de croire que l’on peut partir tout à coup, qu’on ne nous retrouve jamais et que l’on ne nous recherche même pas ! Quelle horreur ! Donc il vaut mieux avoir un langage spirituel avec les enfants, ils le comprennent très bien. Mais bien sûr, il faut aussi leur dire que ce n’est pas facile de communiquer avec ces plans-là (l’au-delà), qu’on a aussi d’abord notre vie à faire sur terre, qu’on n’est là pour rien, que notre vie a un but et un sens, avant d’effectuer la croisière de luxe dans l’au-delà. » (1)
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Dr Olivier Chambon & William Belvie, Expériences extraordinaires autour de la mort, réflexion d’un psychiatre sur la science de l’au-delà, Guy Trédaniel éditeur, p.126
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