Comment accepter la mort d’un être aimé ?

 

 

Comme pour un long voyage

«  Le meilleur moyen , c’est de se mettre dans la peau de quelqu’un qui dit au revoir à un ami qui part pour un long voyage et qu’il ne va pas revoir d’ici très longtemps. C’est triste bien sûr, et il s’agit essentiellement d’accepter la tristesse, de l’accueillir et la vivre. La tristesse n’a jamais fait de mal à personne, contrairement au deuil pathologique qui est une résistance douloureuse à la tristesse, une pollution de la tristesse par des sentiments de culpabilité ou de colère. Donc, il faut se dire que c’est un ami qui est parti vers un endroit fantastique pour lui et que cela lui a permis d’accéder à un nouveau stade, une promotion. Et, heureusement, nous savons que nous allons nous aussi, à la fin de notre carrière terrestre, pouvoir le rejoindre sur son île merveilleuse ! Entre temps, des contacts avec lui resteront possibles par le biais des ADC [VSCD] ou via des médiums, mais l’on aura à faire notre chemin, indépendamment l’un de l’autre, et c’est cela qui est un peu triste. Mais nous gardons les bons souvenirs, il faut les nourrir, les entretenir, remercier le défunt par la pensée, par des prières, pour tout ce qu’il nous a permis de découvrir dans cette vie-là… un peu de gratitude… l’attitude c’est de la gratitude. » (1)

 

Et les enfants ?

« Il faut bien expliquer aux enfants qui assistent au déclin puis à la mort d’un de leurs parents, certaines découvertes scientifiques sur les phénomènes périmortels, pour leur apprendre que les personnes qu’ils aiment va aller au ciel et va être heureuse (NDE [EMI]), qu’elle veillera sur eux pour toujours (ADC [VSCD] ), et qu’un jour ils la retrouveront. Apprendre à un enfant à faire face à la perte, au deuil, à comprendre la mort, comme on lui apprend à écrire, à marcher ou à lire.

Un enfant mourant peut poser la question de ce qu’est la mort. En fait, le plus souvent il a peur de se sentir seul après la mort. On peut demander à ses parents de lui lire des récits de NDE [EMI], par exemple ceux que l’on retrouve dans les livres du Dr Morse. Maggie Callanan (2) a montré que les parents peuvent lire des histoires de NDE [EMI] aux enfants mourants et, qu’à la suite de cela, on observe que l’enfant devient plus calme et dort mieux. Quand des visions de personnes décédées sont décrites par un enfant mourant (NDA [Visions à l’approche de la mort]), il faut bien lui confirmer que ces personnes sont venues pour le chercher et l’accompagner, lui dire que c’est merveilleux et qu’il ne partira pas seul. Cela atténue aussi la peur des parents que l’enfant meure seul, lorsqu’ils voient qu’il est accueilli et accompagné. Cela peut permettre de faciliter le deuil chez les parents, car ils peuvent comprendre que leur enfant était prêt à mourir. Cela peut même diminuer la peur de la mort ou le chagrin des parents, parce qu’ils savent qu’à leur propre mort leur enfant viendra aussi les chercher. Le ressentiment des parents envers la vie ou la volonté divine, bien compréhensible lors de la mort d’un enfant, est remplacé alors par l’intuition que quelque chose de mystique et de sacré est arrivé à leur enfant… Le sentiment de culpabilité des parents et des médecins aussi, quand un enfant meurt, peut vraiment être atténué, s’ils écoutent les visions du petit mourant leur disant qu’il est prêt à mourir et qu’on va l’accueillir ; et qu’ils le voient devenir heureux, le visage éclairé d’un sourire lumineux, rentrant dans une acceptation calme de la mort. » (3)

 

  1. Dr Olivier Chambon & William Belvie, Expériences extraordinaires autour de la mort, réflexion d’un psychiatre sur la science de l’au-delà, Guy Trédaniel éditeur, p.132
  2. Callanan M., Final journeys – A practical guide for bringing care and confort at the end of life, Bantam Book, 2008 / Callanan M., Final Gifts – Understanding the special awareness, needs, and communications of the dying, Poseidon Press Edition, 1992
  3. Dr Olivier Chambon & William Belvie, Expériences extraordinaires autour de la mort, réflexion d’un psychiatre sur la science de l’au-delà, Guy Trédaniel éditeur, pp 139-140.

 

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