Et si quelque chose sortait vraiment du corps ?

 

La théorie selon laquelle quelque chose est bel et bien capable de sortir du corps physique a été expérimentée par plusieurs équipe scientifiques.

 

Le chaton de Keith Harary

Dans les années 1970, une étude menée par le chercheur américain Robert Morris consistait à voir le comportement du chaton de son collègue, Keith Harary, enfermé dans une cage à 500 mètre de l’endroit où son propriétaire se trouvait. Keith avait en effet la faculté de faire fréquemment des sorties de corps. Il s’est avéré que le chat se calmait, arrêtait de miauler et pouvait même ronronner lorsque son maître disait être allé le rejoindre durant ses sorties hors du corps, tandis qu’il s’agitait durant les périodes où Keith Harary discutait avec l’expérimentateur. (1)

 

Expérience avec des détecteurs de mouvements

Le psychologue Karlis Osis et son collègue Mc Cormick ont pour leur part mené des dizaines d’essais durant lesquels on demandait à l’expérienceur de se rendre dans une pièce fermée située à l’autre but du bâtiment et d’y identifier une image-cible. Un détecteur de mouvement extrêmement sensible était placé juste à côté. Il s’est avéré que lorsque l’expérienceur avait réussi à identifier correctement l’image, le détecteur de mouvement avait réagi. (2)

 

Le poids de l’âme

Dans une autre expérience qui n’a malheureusement pas encore été rééditée, les chercheurs Sylvie Déthiollaz et Claude Charles Fourrier ont observé une perte de poids de 45 grammes lorsque l’expérienceur Nicolas Fraisse affirmait sortir de son corps couché sur une balance. (3)

 

L’attente de la technologie appropriée

Face aux nombreux faits qui semblent valider la possibilité de sortir de son corps physique, le philosophe et parapsychologue Mark B. Woodhouse fait remarquer : « Si [le corps exosomatique/externe] est invisible aujourd’hui, il n’attend que les moyens technologiques appropriés pour confirmer demain son existence. Ce qui quitte le corps est hypothétique uniquement dans le sens où les « microbes » étaient hypothétiques avant l’invention du microscope. »  (4)

 

Alexandra Urfer Jungen

 

1) Morris R.L, Harary S.B., Janis J., Hartwell J., Roll W.G., “Studies of communication during out-of-body experiences”, Journal of the American Society for Psychical Research, vol 72, 1978
2) Osis K., McCormick D. « Kinetic Effects at the Ostensible Location of an Out-of-Body Projection during Perceptual Testing”, Journal of the American Society for Psychical Research, 74, 1980, pp 319-329
3) Sylvie Déthiollaz, Claude Charles Fourrier, Voyage aux confins de la conscience, Guy Trédaniel éditeur, 2016
4) Mark Woodhouse, Paradigm Wars,  Frog Ltd, 1996