Le dur combat pour une ouverture de la médecine allopathiques

 

J’ai fait des études donc je sais !

De nombreux médecins partent du principe qu’après avoir suivi autant d’années d’études, ils ont forcément une connaissance du corps humain, de ses mécanismes et du moyen de le soigner largement supérieure à tout ce que peuvent connaître leurs patients et, évidemment, à tout ce que peuvent savoir les guérisseurs.

Ils savent ce qui est vrai de ce qui ne l’est pas sans avoir à étudier la chose, puisqu’ils sont des médecins ayant durement étudié. Pour eux, tous ceux qui officient hors de leur champ de compétence sont forcément des charlatans. Dans le meilleur des cas, lorsqu’ils réalisent qu’il y a eu une guérison hors-norme, ils parlent d’effet placebo.

 

Témoignage d’un médecin « ouvert »

Le médecin gynécologue d’origine tchadienne Valentin Ngarbaroum exerce en France. Voilà ce qui est arrivé, alors qu’il parlait avec d’autres médecins, quand il a évoqué le guérisseur français Jean-Claude Bartoli qui l’avait grandement soulagé.

« Ils en ont ri… On m’a renvoyé à ma culture africaine alors que je suis en France depuis trente-six ans ! Et dans mon pays d’origine, au Tchad, je passe pour un « Nègre blanc » parce que je ne crois pas en la sorcellerie… La discussion est impossible avec mes confrères : au mieux on m’écoute poliment quand je cite des exemples concrets ou donne des références de livres sérieux, ou on hausse gentiment les épaules en me signifiant qu’on est en France… Ce n’est pas une question de croire ou de ne pas croire : c’est une réalité que certains veulent ignorer mais qui existe… Il y a des blocages : nous médecins les prenons pour des concurrents alors que ce sont des alliés. Un bon guérisseur ne détournera jamais un patient de la médecine classique. En Belgique, en Allemagne, en Suisse, la discipline est beaucoup mieux acceptée. On pourrait être aussi très complémentaires en France. La médecine passe à côté de ça et c’est dommage. »(1)

 

Le corps comme une simple mécanique

Comme le dit le chirurgien, psychothérapeute et écrivain Thierry Janssen : « En Occident, le corps a été réduit à sa dimension matérielle. Il y est vu comme une mécanique précise, logique et séquentielle. Ses constituants sont objectivés, classés, analysés dans leurs détails infimes. Ce manque de vision d’ensemble de l’être humain entraîne bien souvent une surconsommation d’examens et de traitements qui créent des troubles et affaiblissent les mécanismes d’autoguérison.

A force de considérer le corps comme un objet, la science médicale oublie que l’être humain est aussi pensées, croyances, sentiments et émotions. Par conséquent, beaucoup de malades se plaignent d’être réduits à une somme de résultats d’analyses, ils regrettent de ne pouvoir exprimer leurs sensations et leurs intuitions, et face au caractère brutal de la médecine technologique, ils se tournent, en effet, vers des médecines plus douces. » (2)

Et pour cause, puisque les thérapies alternatives ont une approche dite holistique. C’est-à-dire que contrairement à la médecine classique qui découpe l’être humain en d’innombrables petits morceaux avec des spécialisations pour chaque partie du corps, elles s’intéressent à l’être humain dans sa globalité.

 

Alexandra Urfer Jungen

 

  1. Jean-Luc Bartoli – Grégoire Laville, «Au cœur du mystère des guérisseurs, éditions ouest-France, 2017, pp 109-111
  2. Thierry Janssen, La solution intérieure, vers une nouvelle médecine de corps et de l’esprit, Fayard, 2008

 

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