Dans le cas particulier de greffes d’organes, on a constaté que dans quelques cas, des bribes d’émotions et de pensées du donneur avaient été sauvegardées et transmises au receveur.
Une étude menée sur 10 patients (dont certains très jeunes) ayant reçu un nouveau cœur a montré que les greffés « ont vécu des transformations émotionnelles et comportementales identifiées ensuite par la familles des donneurs comme correspondant à la personnalité de celui-ci (1). Cette mémoire cellulaire pourrait s’expliquer par l’hypothèse selon laquelle l’ADN fonctionne comme lieu de résonance de la conscience non locale individuelle, et continue à le faire pour la conscience non locale individuelle du donneur, qui est alors perçue par le receveur par l’intermédiaire de l’ADN de l’organe greffé. Malheureusement les restrictions des centres de transplantation et des instituts de transplantation ont jusqu’ici empêché toute recherche scientifique systématique dans ce phénomène évoqué par certains« (2).
Cette mémoire de l’organe s’atténue néanmoins avec le temps, en même temps que le nouvel organe est intégré à son nouvel hôte.
Alexandra Urfer Jungen
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Schwartz et Russek, « Changes in Heart Transplant Recipients That Parallel Personalities of Their Donors », Journal of Near-Death Studies, 20, 2002, pp 191-206
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Dr Pim van Lommel, Mort ou pas, les dernières découvertes médicales sur les EMI, InterEditions, 2015, p.272
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