Expérience visant à valider les EMI

 

Le projet Aware

Aujourd’hui, une expérience est menée dans plusieurs hôpitaux dans le monde. Il s’agit du projet « Aware » qui consiste à diffuser aléatoirement des images sur des écrans plasma déposés horizontalement en haut de colonne de manière à ce qu’ils soient uniquement visibles par des personnes en sorties de corps. Les écrans sont déposés en salle de réanimation ou en salle d’opération, les lieux où l’on est le plus susceptible de rencontrer des personnes vivant une EMI.

Le Dr Jean-Jacques Charbonnier est pessimiste sur l’efficacité de ce système, d’une part parce que les patients ont encore trop peur de finir en hôpital psychiatrique s’ils osent parler de leur expérience et, d’autre part, parce que les EMI ne sont au final pas si courantes que cela et que dans nombre de cas, les personnes confrontées à ce phénomène n’ont pas vécu la phase de sortie de corps et d’observation de leur environnement. Il fait enfin remarquer que les expérienceurs ne témoignent jamais avoir vu quelque chose sur un poste de télévision, celui-ci apparaissant sans le moindre intérêt en sortie de corps.

 

Peut-on réellement voir un écran en sortie de corps ?

Le Dr Charbonnier se demande dès lors si la capacité de voir des images sur une télévision n’est pas uniquement possible par l’intermédiaire du corps physique : rétine (et plus exactement persistance rétinienne) et cerveau qui va combler les vides du 24 images (ou plus) secondes et créer une illusion de mouvement. J’ai pour ma part reçu le témoignage d’une jeune adulte affirmant n’avoir rien vu sur sa télévision pourtant allumée lorsqu’elle était en sortie de corps.

On peut penser que l’expérience aurait plus de chance d’être réussie en mettant des objets insolites dans les salles. Une personne ayant fait une EMI avait en effet signalé la présence d’une chaussure sur la gouttière de son hôpital. Il faudrait des objets qui attirent le « regard » lors de la sortie de corps. Une autre proposition très simple à mettre en œuvre serait de faire une marque avec un tampon sur le front du patient.

 

Alexandra Urfer Jungen

 

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