Réharmonisation des énergies du patient
Le guérisseur va travailler au niveau de l’énergie que possède la personne ou l’animal. Il va rajouter de l’énergie là où il en manque et réharmoniser l’énergie sur l’ensemble du corps.
Ce n’est pas lui qui donne l’énergie, mais il est un relais qui va utiliser l’énergie qui nous entoure pour la redistribuer à la personne souffrante. Comme l’explique le guérisseur français Jean-Luc Bartoli : « Quand on magnétise quelqu’un, c’est comme si on accordait les différents instruments d’un orchestre, c’est-à-dire les divers éléments qui composent le corps et le cerveau de l’être humain. Mon travail est de les faire résonner harmonieusement… Je n’ai pas de pouvoir surnaturel, simplement une possibilité qui m’est offerte d’être en position de transférer, de la manière la plus humble possible, de l’énergie aux personnes qui rencontrent des pathologies diverses, pour non pas les guérir, mais les aider à se guérir et déclencher chez eux un processus d’autoguérison ». (1)
Les guérisseurs insistent beaucoup sur le fait qu’ils ne font que donner un coup de pouce au corps du patient pour qu’il puisse se soigner lui-même.
L’importance du lâcher-prise
Le guérisseur doit être dans le lâcher-prise et mettre de côté son ego pour être pleinement efficace. En gros, il ne doit pas penser, mais suivre instinctivement ses sensations et se laisser guider. Il y a lâcher-prise. Il a souvent besoin d’avoir un cadre théorique pour valider une connaissance empirique.
Il peut parfois avoir l’impression de perdre le contrôle de ses mains qui vont agir seules sur les zones à traiter. Il peut ne pas comprendre ce qu’il fait, mais sentir qu’il doit le faire.
« J’avais 12 ans… On avait un cours de judo, et tous ceux qui étaient présents à Paris [pour voir un championnat] essayaient la prise qui avait fait gagner notre champion. Un de mes copains fait un kani-basami, et j’entends son adversaire hurler. On ne voit plus son bras dans sa manche de kimono. Le prof arrive, et moi, je me faufile, je pousse tout le monde et, sans qu’on ait eu le temps de m’arrêter, je vais chercher le bras, je mets ma jambe au niveau de son dos, je tire, je remets le bras, il s’arrête de pleurer… On arrive aux urgences. Un grand médecin noir, costaud et impressionnant arrive et demande qui a remis le bras du jeune judoka… J’avais une ceinture orange, mon kimono blanc et je suis passé par toutes les couleurs, du vert, du bleu…parce que je me suis dit : je vais m’en prendre une, j’ai fait une bêtise… Le médecin continue : « Le collègue qui a fait ça, il lui a remis super bien et super vite, il n’a pas besoin de se faire opérer, on va remettre une attelle, il a tout remis d’aplomb. C’est impressionnant ! » Mais j’ai fait ça tout de suite comme un réflexe, instinctivement. Et je fais ça tous les jours, c’est inné, c’est un fonctionnement animal. Et parfois, je fais diversion. Je vais remettre un truc en place. Il ne s’agit pas de faire pour faire, c’est au ressenti » (2)
Le travail à distance
L’un des éléments les plus surprenant avec les guérisseurs est sans doute leur faculté à travailler à distance. Une photo, un nom, un prénom, parfois une date de naissance et des indications sur les problèmes de santé sur lesquels se concentrer et le travail peut commencer. Une connexion mentale suffit à soulager la personne souffrante.
C’est ce qu’explique le guérisseur Bernard Devingt : « Tout est basé sur la force de la pensée, et l’intention qu’on envoie. Il faut que le magnétiseur ait un désir profond de soulager la personne pour mobiliser en elle les ressources d’autoguérison qui sommeillent en chacun de nous. » (3)
Cette capacité de travail à distance confirme que le travail du guérisseur utilise probablement la « non-localité » de la physique quantique.
Alexandra Urfer Jungen
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Audrey Mouge, Le mystère des guérisseurs, une enquête à la frontière des médecines, Editions de la Martinière, 2013, p.16
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Jean-Luc Bartoli-Grégoire Laville, Au cœur du mystère des guérisseurs éditions Ouest-France, 2017, p. 190
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Audrey Mouge, Le mystère des guérisseurs, une enquête à la frontière des médecines, Editions de la Martinière, 2013, p.18
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