Des perceptions humaines très lacunaires

blue and green peacock feather

 

 

Tout ce qui existe n’est pas visible et audible

Nous ne percevons que très peu d’ondes visuelles. Au-delà d’une certaine fréquence d’ondes lumineuses d’une certaine fréquence d’ondes lumineuses, l’être humain ne perçoit plus. L’humain ne perçoit pas non plus les rayons infrarouges et les ultraviolets et au-delà… pourtant ces fréquences lumineuses existent.

Nous ne percevons qu’une bande passante de fréquences auditives très limitée, entre 20 et 20 000 Hz. Au-delà de ces fréquences nous n’entendons plus. Nous ne percevons pas les ondes wifi, les ondes hertziennes… Elles sont pourtant autour de nous en permanence. De façon générale, nous ne percevons pas l’électricité, l’énergie, les champs électromagnétiques, mais nous percevons leur manifestation.” (2)

 

Le monde reconstitué

Par ailleurs, si vous vous intéressez par exemple à la façon dont fonctionnent nos perceptions, vous vous rendrez compte que notre cerveau ne nous permet pas du tout de capter une réalité objective ! Les différentes aires de notre cerveau nous transmettent des informations partielles, sélectionnées et reconstruites, qui nous permettent de percevoir une certaine réalité qui n’a rien d’objectif ! Il est vertigineux de se rendre compte que ce que l’on perçoit de notre réalité n’est qu0une reconstruction par notre cerveau… une forme d’illusion en quelque sorte. 

Prenons l’exemple de l’image d’un arbre : « Si on voit l’arbre, c’est parce que notre cerveau nous reconstitue l’image de l’arbre. Ce que l’on perçoit ce n’est donc pas l’arbre, mais l’image de l’arbre que notre cerveau a reconstituée ». (1) On perçoit en fait ce que notre cerveau a filtré et recomposé de la réalité qui l’entoure.

Et l’on peut aller plus loin encore. Car chacun d’entre nous perçoit une réalité « extérieure » restituée par son cerveau, mais cette réalité est de plus filtrée par nos conditionnements, nos expériences de vie, nos capacités cognitives, nos états émotionnels, nos préjugés et nos systèmes de croyances, qu’ils soient conscients ou non conscients (c’est-à-dire non vus par nous-mêmes), notre histoire, nos mémoires personnelles, transgénérationnelles ou collectives, et bien entendu notre état de conscience.” (2)

 

  1. Serge Dulac, Manuel pour être ici, https:/sergedulac.weebly.com
  2. Marie-Odile Riffard & Olivier Chambon, 8 raisons de croire en l’existence de la vie après la mort, lettre ouverte à ceux qui doutent encore, Larousse, 2022, pp 79-80