Regret n°3 sur le lit de mort

 

 

 

 

Je regrette de ne pas avoir eu le courage d’exprimer mes sentiments.

 

 

 

 

 

« Apprendre à exprimer ses sentiments est malheureusement trop souvent un défi pour beaucoup d’adultes. C’était aussi une grande frustration et un grand regret pour les mourants… [ils peuvent] s’éteindre [chagrinés], parce que la famille ne les a jamais vraiment compris [ou ils peuvent développer] des maladies associées à l’amertume qu’ils portent en eux, n’ayant pas appris à s’exprimer.

Comme c’est souvent le cas, vous progressez en pratiquant. Ainsi, en débutant par de petits actes de courage consistant à vous exprimer, vous apprenez à vous ouvrir plus facilement et commencez même à apprécier de partager votre sincérité. Vous ne serez jamais capable de maîtriser les réactions des autres. Cependant, bien qu’au début les gens puissent réagir en vous voyant changer de comportement et vous exprimer honnêtement, à la fin, la relation peut s’élever à un niveau entièrement nouveau et plus sain. A moins qu’elle ne disparaisse complètement de votre vie si elle est malsaine. Quel que soit le résultat, vous êtes gagnant…

Si vous portez la culpabilité d’un non-dit envers quelqu’un qui est déjà mort, il est maintenant temps de vous pardonner. Vous ne respectez pas votre vie en continuant à la traîner avec vous-même. C’était ce que vous étiez avant ; il est inutile que ce soit ce que vous êtes maintenant. La compassion pour ce que vous étiez alors, exprimés à partir de ce que vous êtes maintenant, est la première graine de bienveillance vers le pardon de vous-même.

Si les personnes qui vous entourent ne paraissent pas réagir à la sincérité de votre communication, cela ne veut pas dire qu’elles ne vous ont pas entendu ou que vous n’auriez pas dû vous exprimer. » et vous, vous serez en paix. (1)

 

Bronnie Ware, Les 5 regrets des personnes en fin de vie, Guy Trédaniel éditeur, 2012, pp 375-376

 

Voir le “Regret n°4