Les études d’Helen Wambach : les causes de mortalité

 

Le Dr Helen Wambach (décédée en 1986) était une psychologue clinicienne et professeur de psychologie diplômée de l’Université de Chicago et de l’Université de l’État de Louisiane. Elle a fait d’importantes recherches sur la réincarnation par l’intermédiaire de l’hypnose régressive dans les années 1970-1980. L’étude dont il est question ici rassemblait 1088 fiches rédigées par les sujets peu après leur éveil d’hypnose régressive. Elle s’est demandé si les témoignages recueillis étaient cohérents en ce qui concerne les causes de mortalité

 

Majorité de morts naturelles

« Le pourcentage moyen de morts naturelles, toutes périodes confondues, est de 62%. Il est difficile de trouver des statistiques sur les causes de décès dans le monde aux époques que j’avais choisies (1), mais ce chiffre paraît tout à fait raisonnable. Nombre de sujets n’ayant guère plus de la trentaine, ou moins, on aurait pu s’attendre à un chiffre de morts violentes supérieur au chiffre actuel. Pourtant, plus de la moitié des sujets mourut de maladie ou de vieillesse.

Le pourcentage des morts accidentelles ou naturelles n’est qu’une estimation. Nombre de sujets ont dit quelque chose comme : « Je m’écroule et j’ai l’air d’être mort. » Faut-il attribuer ce genre de décès à une crise cardiaque ou à un accident ? Sauf mention expresse d’une cause naturelle (crise cardiaque ou défaillance respiratoire), ces morts sont classées dans la rubrique « accidents ». Les morts dites « violentes » sont imputables au meurtre, au suicide, ou à l’attaque d’un animal. »

 

Les morts violentes

« La cause de décès varie avec l’époque considérée. Les morts violentes sont les plus élevées à deux moments -en 1000 av. J.C. et au XXe siècle. Il semblerait que de nombreuses guerres locales aient sévi aux alentours de 1000 av. J.-C. ; en effet, plusieurs des sujets qui ont régressé à cette époque ont dit mourir dans des escarmouches ou des embuscades. On ne s’affrontait pas en batailles rangées dans ces années-là : d’après les sujets, ils vivaient tranquillement dans leur village quand une petite bande de maraudeurs les avait attaqués. Au XXe siècle, l’accroissement des morts violentes est dû aux bombardements. Il faut souligner qu’une grande partie des sujets morts au cours de la Seconde Guerre mondiale disent que c’est arrivé en respirant la fumée après un bombardement. Il semblerait que la fumée des incendies consécutifs aux bombardements tuait plus de gens que les bombes elles-mêmes. Ce détail correspond effectivement à ce que l’on sait des effets des bombardements de la Seconde Guerre mondiale et fait partie des détails que mes sujets n’auraient pu inventer. »

 

Comparaison avec New York dans les années 1970

« En cherchant de la documentation sur la répartition des différentes causes de décès dans le monde, j’ai trouvé quelques chiffres très intéressants. Le Secrétariat à la Santé de la Ville de New York a publié des statistiques sur les causes de décès des jeunes gens de couleur âgés de 15 à 24 ans pour l’année 1976. J’estime que les conditions de cette enquête se rapprochent beaucoup de ce qu’ont connu mes sujets à plusieurs reprises dans les siècles passés ; en effet, on mourait alors plus jeune que maintenant et la vie était souvent aussi dangereuse qu’elle l’est aujourd’hui à New York [Helen Wambach a fait son étude dans les années 1970]. Et même si l’on en croit les chiffres de 1976, on court plus de risques à New York actuellement qu’on n’en courait en pleine jungle en 2000 av. J.-C. En 1976, plus de la moitié des citoyens de couleur entre 15 et v24 ans qui sont morts ont été assassinés. 55% ! Pour les femmes répondant aux mêmes critères, on aboutit à 50%, à peine moins. Les accidents représentent 33% de ces morts et seulement 22% sont imputables à une cause naturelle. Si je me réfère à ces chiffres, le modèle qui se dégage de mes données est tout à fait normal. Le nombre de morts violentes rapportées s’accorde bien, siècle après siècle, à ce que nous savons de l’histoire. »

 

Tiré de l’ouvrage: Helen Wambach, Revivre le passé, Sous hypnose, mille cas de retour dans les vies antérieures, Robert Laffont, 1976, pp 174-176
  1. Années 2000 av. J.-C., 1000 av. -C., 500 av. J.-C., 25 ap. J.-C., 400 ap. J.-C., 800 ap. J.-C., 1200 ap. J.-C., 1500 ap. J.-C., 1700 ap. J.-C., 1800 ap. J.-C., 20e siècle

 

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