Voilà ce qu’a souhaité transmettre ma fille aînée, Laura Jungen, qui a développé plusieurs capacités extra-sensorielles :
« Au début, il est important de se rappeler qu’on est dans ce monde « ailleurs » [monde de paranormal, monde qui est aussi celui des souvenirs d’autres vies], mais aussi dans le temps présent en réalisant comment les gens pensent.
Si je devais faire une conférence, j’aborderais beaucoup les ressentis. Comment on vit l’expérience. Je parlerais de mon parcours. Je donnerais des conseils pour aider d’autres personnes qui vivent la même chose que moi ou qui ont dans leur entourage des personnes qui vivent la même chose que moi. Je dirais comment tenir dans cette situation : écrire un journal, trouver quelqu’un avec qui parler, se promener, trouver une activité qui permet de décharger le trop plein.
Malgré toutes les certitudes, les confirmations, il y a toujours un doute qui subsiste. Je dirais de ne jamais douter de soi, d’avoir confiance dans ce que l’on voit, entend et surtout ressent. On a presque tous perdu le côté instinctif et la société fait en sorte qu’on le perde, alors qu’il est important de le développer.
J’aimerais dire comment agir avec les enfants qui ont des capacités paranormales. J’expliquerais aux parents qu’il faut éviter de dire « C’est pas possible, le monde n’est pas comme ça ! ». C’est destructeur. Cela amène une perte de confiance. Je pense que j’aurais perdu tous mes dons si on avait passé tout le temps à me dire ça.
Ce qui est important que les parents disent à leur enfant, c’est : « Je ne comprends pas ce que tu vis, parce que je n’ai pas accès à cela, mais je te fais confiance et je t’aime. Ne raconte pas à tout le monde ce que tu vis. Certains ne sont pas prêts à te croire et tu pourrais être rejeté pour cela. Ne doute jamais de ce que tu vois, entends et ressens. Il ne faut pas occulter tout ça ! C’est un don, pas une malédiction. Tu apprendras à le maîtriser un jour.»