Les dons de guérison chez les enfants
Le don de guérison est fréquemment présent chez les enfants. Il n’est pas rare que les petits posent spontanément les mains sur les zones douloureuses des personnes et/ou des animaux souffrants qui les entourent.
Ainsi, dans le cadre d’une prière d’intercession, nous avions décidé avec un groupe de jeunes enfants de penser tout particulièrement aux personnes malades. C’est là qu’un jeune garçon de 5 ans assis à côté de moi m’a chuchoté que, lui, il guérissait les gens. Il m’a montré ses mains étendues en avant en même temps qu’il me faisait cette affirmation. Je n’ai aucun doute sur la sincérité de ses propos.
Pour sa part, le guérisseur Jean-Jacques Boucharlat « raconte qu’il soulageait déjà les problèmes de dents de ses camarades de classe et stoppait le sang quand l’un d’eux s’écorchait dans la cour de récré. Au collège, ce sont ses professeurs qui bénéficiaient gracieusement des facultés de l’adolescent pour une migraine, une rage de dents. » (1).
Le guérisseur Jean-Luc Bartoli raconte pour sa part comment, à l’âge de 9 ans, il s’est précipité vers un camarade qui s’était évanoui suite à une mauvaise chute dans la cour de récréation. Il l’a ranimé après imposition des mains.
Comme c’est le cas de plusieurs capacités paranormales, le don se perd le plus souvent en grandissant. C’est un moyen pour beaucoup d’enfants d’entrer dans le moule pour ne plus être « le fou » ou « la sorcière ».
Un don universel, mais dans lequel on est plus ou moins doué
Dans le cas des guérisseurs de grand talent, on constate que le don est fréquemment transmis de génération en génération. Il peut aussi avoir été donné par un guérisseur qui a trouvé celui ou celle qui sera capable de reprendre le flambeau. Un don peut aussi apparaître par accident, par exemple après une expérience de mort imminente.
Cependant, aux yeux de la majorité des grands guérisseurs, tout le monde possède un don de guérison sans forcément en avoir conscience. Ce qui différencie les professionnels, c’est leur capacité à utiliser leur don régulièrement et avec une meilleure efficacité que le reste de la population.
On relève, pour terminer, que le travail de guérisseur est généralement une vocation. De nombreux praticiens affirment, en effet, avoir vécu de multiples déboires professionnels chaque fois qu’ils tentaient d’exercer un métier plus traditionnel. Certains d’entre eux ont aussi vu leurs problèmes de santé récurrents disparaître dès qu’ils acceptaient de mettre leur don au service de la population.
Alexandra Urfer Jungen
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