Hypothèses scientifiques sur les orbes

 

 

Les orbes seraient-ils constitués de polaritons ?

La sociologue et chercheuse Sylvie Joubert se demande si les orbes ne seraient pas constitués de polaritons (une particule mélangeant matière et lumière) à cause des points communs entre ces deux objets.

« Pour créer un polariton en laboratoire, on bombarde l’échantillon avec un laser et les photons sont piégés entre les miroirs et, parmi ces polaritons créés, les uns sont fixes tandis que les autres tournent… d’où l’idée de demi-vortex… Tombant sur un article parlant de ce fameux polariton et qui montraient la photo d’un gros point lumineux sur fond noir quatre mots ont retenu en vrac mon attention : semi-conducteur, miroirs, cavité et lumière. Cela a fait écho à mon travail photographique de terrain… [En effet], un flashage réalisé dans un espace de type cuvette ou clos de mur a tendance à favoriser une apparition significative d’orbes sur les photos. Attention, cela ne veut pas dire qu’il y a moins d’orbes en ces lieux planes, mais qu’ils ressortent moins bien sur la photo, ce qui n’est pas la même chose.

Bref, la matière des orbes pourrait être constituée de polaritons, ce qui revient à se demander si elle ne pourrait pas être de nature hybride lumière-matière. A moins que les polaritons dégagent simplement une sorte de luminescence permettant un accès à un autre pan de réalité. Le polariton aide peut-être à les fixer sur une photo. » (1)

 

Les orbes seraient-ils à cheval entre deux dimensions ?

Claude Lavat, ingénieur spécialisé en technologies aéronautiques, électronique, électromagnétique et radars s’interroge : « Concernant notre phénomène des orbes, en admettant que l’on puisse mettre en évidence qu’il ne se déploie pas d’une manière continue dans notre environnement, on peut alors se demander si ce phénomène n’appartient pas à un système de dimensions qui ne sont pas nos dimensions physiologiques habituelles. On pourrait très bien imaginer que ce phénomène appartienne à un autre système de repères dimensionnels en longueur, en espace et en temps, mais également à d’autres dimensions physiques et autres auxquelles nous n’avons pas accès actuellement puisque nous n’en avons pas la moindre idée. Est-ce que ce phénomène des orbes n’est pas justement le transfert entre deux systèmes totalement indépendants et apparemment incompatibles ?

Etant donné que nous pouvons observer les orbes, en admettant qu’ils appartiennent à un système physique totalement différent du nôtre, il y a quand même quelque part une partie commune entre notre espace-temps de physique habituel et l’espace-temps physique de ces orbes. Puisque nous sommes capables de les observer, c’est qu’il y a une intersection avec notre univers à nous, et le phénomène que nous voyons, que nous constatons, dont nous sommes conscients est simplement l’intersection, la mise en commun si l’on peut dire de ces univers hypothétiques : le nôtre bien physique à nous, bien connu, bien calibré, et l’univers dans lequel évoluent et existent ces orbes ou, du moins, proviennent ces orbes. »  (2)

 

1. Sylvie Joubert, Le monde de Peter, Eveil à une sociologie des orbes, Editions Le temps Présent,  2014, p.54
2. Ibid. p.64

 

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