Les pseudo-sceptiques

 

Les formes de doutes

Il existe “trois sortes de doutes :

1. Le doute sain (scepticisme philosophique)

2. Le doute “inutile” parce qu’on peut y répondre facilement et rapidement par des données scientifiques,

3. Le doute “préjugé” : la personne n’est pas allée s’informer, ne s’est pas donnée la peine de vérifier. Elle a des croyances qui ont été héritées de ses conditionnements socioculturels et qu’elle n’a jamais questionnées. Elle dit que ce sont les autres qui ont des croyances, alors qu’elle-même a bel et bien une croyance en affirmant a priori et catégoriquement que les expériences différentes des autres ne sont que des croyances…” (1)

 

“Sceptimanie” et disparition de la science

C’est une chose d’être sceptique, c’est-à-dire ouvert à différentes hypothèses, c’en est une autre d’être systématiquement sceptique et de toujours être persuadé que la tricherie, le mensonge, la fraude et la supercherie permettent d’expliquer tous les phénomènes encore insaisissables. Il est absurde de conclure qu’un événement “est probablement frauduleux”, indépendamment de la pertinence des résultats obtenus. Cette tendance à ignorer les données reflète parfois un parti pris quasi pathologique.

En d’autres termes, il arrive que le scepticisme devienne ce qu’on appelle de la “sceptimanie”: cette obsession est même parfois si forte que certains préfèrent masquer les faits plutôt que de les communiquer tels qu’ils apparaissent. Le problème du scepticisme obstiné est sérieux et nous concerne tous. La science disparaîtra si elle ne se plie pas scrupuleusement aux résultats obtenus…” (2)

 

Comment fonctionnent les vrais sceptiques

Ce qu’il est essentiel de dire ici est que les pseudo-sceptiques n’ont absolument rien en commun avec les véritables sceptiques. Sans préjugés, ces derniers mènent des enquêtes et conduisent des recherches avec un esprit ouvert et objectif, car ils sont motivés par un désir de compréhension et de connaissance, ainsi que la recherche de la vérité. Les vrais sceptiques tiennent aussi compte de toutes les évidences. Faisant preuve de pensée critique et d’analyse rationnelle, ils questionnent les faits et leurs interprétations. Cognitivement souples, ils ne sautent pas à des conclusions hâtives et sont prêts à remettre en question leurs propres croyances, ainsi qu’à ajuster leurs hypothèses en fonction des découvertes nouvelles.

Comme l’a écrit Descartes: “Nous devons chercher la Vérité en pleine liberté d’esprit, affranchis de toute idée préconçue”.

 

Les croisés de la doctrine matérialiste

Quant à eux, les pseudo-sceptiques sont des fondamentalistes engagés dans une croisade pour défendre à tout prix la doctrine matérialiste. Ainsi, ces “fondamatérialistes” se sont organisés afin de mener une guérilla sur Wikipédia: ils se sont organisés pour infiltrer cette encyclopédie en ligne. Travaillant en équipe et utilisant des pseudonymes, ils s’assurent que cette encyclopédie en ligne présente la recherche sur les phénomènes psi, de même que certains aspects des recherches sur les médecines alternatives et complémentaires, comme étant de la pseudoscience. Ces fondamatérialistes manipulent également les pages biographiques des chercheurs impliqués dans ces recherches (3).

 

Les faux défenseurs de la pensée critique

Les pseudo-sceptiques se présentent comme les défenseurs de la pensée critique, de la logique et de la raison. Ayant l’esprit fermé, ils ne s’intéressent pas aux faits et à la vérité. Aussi ne cherchent-ils pas à examiner les preuves ou à conduire des expérimentations. De plus, ils nient toutes les évidences qui ne sont pas compatibles avec la doctrine matérialiste ou ils essayent de convaincre que, tôt ou tard, des explications physiques permettront de démystifier toutes les données empiriques.

Malhonnêtes intellectuellement, ils n’hésitent pas à mentir et à faire de la désinformation, ainsi qu’à s’attaquer aux scientifiques dont les travaux démontrent le caractère erroné de leur sacro-sainte doctrine. Ces pseudo-scientifiques souffrent d’un syndrome que j’appelle le “rétrécissement du champ d’expérience consciente” (ou RCEC). Le plus pathétique, c’est qu’en dépit de ce syndrome dont ils sont affligés, les pseudosceptiques prétendent savoir ce qui est vrai et ce qui est faux, ce qui est possible et ce qui ne l’est pas. Ultimement, ceux-ci cherchent le contrôle mental de la population.” (4)

 

Les scientifiques postmatérialistes

Les scientifiques matérialistes ne sont pas les seuls à pouvoir faire des expériences et les valider. Il y a ce qu’on appelle aujourd’hui le courant “postmatérialiste”.

Ce courant dit que la conscience est première et l’énergie, l’information et la matière sont secondaires. L’univers qui nous a créés est un immense champ de conscience en expansion, une sorte de GOD (guiding, organizing, designin – qui guide, qui organise et qui conçoit), un plan intelligent, évolutif et créatif. Les physiciens quantiques qui sont les pionniers, actuellement les plus avancés dans les sciences de la physique, disent que l’on ne peut pas expliquer l’univers, son fonctionnement, depuis la plus grande des galaxies jusqu’à la plus petite des particules subatomiques, sans faire entrer la conscience dans l’équation.

Chez les scientifiques postmatérialistes, il y a des prix Nobel, ce sont des personnes qui sont très scientifiques… mais ce sont des scientifiques postmatérialistes. C’est pourquoi il ne faut plus faire la différence scientifique/non-scientifique, il faut faire une différence entre vision matérialiste (idéologie, philosophie) et vision postmatérialiste (autre philosophie qui englobe la première). Les deux utilisent la méthode scientifique.“(5)

 

Le postmatérialisme l’emporte

Actuellement, le postmatérialisme est en train de l’emporter largement sur la matérialisme parce qu’il inclut la matérialisme tout en le dépassant. Non seulement il explique ce qu’explique le matérialisme, mais il explique d’autres choses qui demeurent inexpliquées, les fameux phénomènes extraordinaires, ce qu’on appelle “les phénomènes parapsychologiques”, les EMI, tout ce qui se passe autour de la mort. C’est un modèle qui est inclusif et qui explique plus simplement les choses. Il est donc supérieurement valide au niveau scientifique.” (5)

 

1.Marie-Odile Riffard & Olivier Chambon, 8 raisons de croire en l’existence de la vie après la mort, lettre ouverte à ceux qui doutent encore, Larousse, 2022, p.13
2. Gary Schwartz, William Simon, Extraordinaires contacts avec l’au-delà, les découvertes scientifiques irréfutables sur la vie après la mort, Guy Trédaniel éditeur, 2017, pp 249 et 258
3. Pour en savoir plus sur les pseudo-sceptiques: http://www.skepticalaboutskeptics.org
4. Dr Mario Beauregard, Un saut quantique de la conscience, pour se libérer enfin de l’idéologie matérialiste, Guy Trédaniel éditeur, 2019, pp 193-194
5. Marie-Odile Riffard & Olivier Chambon, 8 raisons de croire en l’existence de la vie après la mort, lettre ouverte à ceux qui doutent encore, Larousse, 2022, pp 113-114