D’étranges couleurs
Rodolphe Marion, chercheur français spécialisé en traitement des images au Commissariat à l’Energie atomique, s’est interrogé sur les couleurs qui se dégagent des orbes. En effet, si les sphères apparaissent généralement monochromes au premier coup d’œil, on découvre des juxtapositions de couleurs lorsqu’on procède à un zoom.
« Sur l’aspect couleur, là je dois avouer que c’est l’aspect qui est le plus intéressant de mon point de vue et qui ne trouve pas forcément de réponse technique claire… En ce qui correspond à l’aspect chaleur/température, généralement ce sont des choses que l’on observe dans le domaine infrarouge et pas dans le domaine visible… Il y a des choses, effectivement, où je trouve que l’aspect technique ne permet pas de tout expliquer, notamment sur les couleurs il y a des choses intéressantes » (1 )
Les recherches de Klaus Heinemann
Le physicien et professeur d’université Klaus Heinemann a étudié le phénomène des orbes après avoir constaté la présence de ces anomalies sur ses photographies.
« Ce scientifique détient un doctorat en physique expérimentale, il a publié des articles sur le thème des orbes. Les orbes sont, selon lui, la preuve de l’existence d’un monde subtil encore inconnu de la science. L’homme a mené de multiples expériences… Après avoir éliminé des causes naturelles, telles que des particules d’eau, des poussières, des réflexions ou bien la défectuosité de son appareil, il a cherché à expliquer la présence de ces cercles lumineux.
Il en déduit que les orbes évoluent jusqu’à 500 km/h ou plus et que les orbes choisissent ou non d’apparaître à l’appareil du photographe. Le physicien pense que la taille des orbes va de quelques centimètres à plusieurs mètres de diamètre et que c’est le flash de l’appareil qui rend les orbes visibles par fluorescence. Il est convaincu que le phénomène est tout à fait réel et constitue un enjeu majeur de la science à venir…
Le nom de Klaus Heinemann est associé à celui de Micael Ledwith, tous deux sont à l’origine d’un ouvrage en anglais intitulé « The Orb Project » (publication, novembre 2007). Après avoir pris des milliers de photos, ils en déduisirent que les orbes non seulement changent de taille, mais font preuve d’intention et d’intelligence, tant par leur déplacement que par leur interaction avec l’humain. » (2)
Le chercheur pense que ce ne sont pas des captures photographiques d’esprit, mais qu’il s’agit plutôt d’une émanation d’êtres spirituels.
Phénomène propre à un être vivant
La sociologue et chercheuse Sylvie Joubert a étudié de près le phénomène des orbes, prenant des milliers de photos de ce phénomène. Elle rejoint Klaus Heinemann : « Aux vues de l’animation surgissant de certaines photos ou vidéos (sourire, esquive de la caméra ou aller-retour rapide face à l’objectif, demi-tours face à un obstacle, apparition puis disparition soudaine, phase de clignotement et non-clignotement, extrême variabilité de la vitesse allant du presque arrêt à une vitesse très élevée, etc.), je suis encline à penser qu’il y a un phénomène d’interaction et d’autonomie propre à un être vivant. » (3)
Alexandra Urfer Jungen
1. Sylvie Joubert, Le monde de Peter, Eveil à une sociologie des orbes, Editions Le temps Présent, 2014, pp 91 et 94
2. Ibid. p.22
3. Ibid. p.40
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