L’enquête scientifique internationale “Investigation de la phénoménologie et de l’impact des vécus subjectifs de contact avec un défunt (VSCD) spontanés et directs” menée de février 2018 à janvier 2020 a montré que 43% des personnes ayant vécu un VSCD ont entendu le défunt.
” Les VSCD auditifs se présentent sous deux formes : soit les récepteurs entendent une voix qui semble provenir d’une source extérieure, de la même manière qu’ils entendraient une personne vivante (c’était le cas pour 49% de nos participants, soit ils percevaient la communication sans son externe (56% de nos sondés). Dans ce deuxième cas, ils parlent d’un message « déposé dans leur conscience », tout en spécifiant que l’origine de la communication se situait à l’extérieur d’eux-mêmes et qu’il ne s’agissait pas d’une pensée. Il s’agirait donc d’une communication télépathique.
Les récepteurs ne sont pas toujours en mesure de préciser de quelle manière ils ont entendu le défunt. La communication peut être unilatérale ou bilatérale. Pour les deux types de contacts, les défunts sont généralement reconnus sans hésitation par l’intonation de la voix et par une certaine manière de s’exprimer qui leur est caractéristique.
Comment différencier une communication perçue sans son externe d’une pensée ? Pour une grande majorité de nos participants [87%], il ne faisait aucun doute que la communication était différente d’une pensée et qu’ils ne l’avaient pas générée eux-mêmes.”(1)
Témoignage : Philippe Ragueneau reconnaît qu’il n’a jamais entendu la voix de son épouse décédée. “et pourtant, son discours m’arrive dans le cerveau sans que j’y sois pour quelque chose” ; il parle de la “perception très forte, très nette et remarquablement identifiable des propos qu’elle [lui] tient. Et tout cela, dans le silence le plus total “. (2)
1. Evelyn Elsaesser, Contacts spontanés avec un défunt, une enquête scientifique atteste de la réalité des VSCD, Editions Exergue, 2021, pp 32-35
2. Philippe Ragueneau, L’autre rive de la vie. Dialogues avec l’invisible, Pocket, 2006, p.184
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