Les études d’Helen Wambach: à quel moment le fœtus a-t-il une conscience ?

 

Le Dr Helen Wambach (décédée en 1986) était une psychologue clinicienne et professeure de psychologie diplômée de l’Université de Chicago et de l’Université de l’État de Louisiane. Elle a fait d’importantes recherches sur la réincarnation par l’intermédiaire de l’hypnose régressive dans les années 1970-1980. L’étude dont il est question ici rassemblait 750 sujets venant de plusieurs États américains.

 

Les sujets des expériences

Le groupe qui répondit à mes questions par des réponses spontanées mais inconscientes, était composé de personnes variées. Elles venaient aux séances avec leurs propres croyances religieuses et n’auraient sûrement pas accepté, à l’état d’éveil, une question telle que savoir si elles avaient choisi ou non de naître. Leur seule caractéristique commune était d’être ouverts à une exploration sous hypnose et de s’intéresser à la possibilité de la réincarnation. Dans ce domaine, elles n’avaient apparemment aucun blocage culturel qui aurait pu freiner l’afflux de ces informations. Plusieurs me dirent que les impressions qu’ils avaient eues étaient en conflit avec leurs croyances conscientes.

 

A quel moment le fœtus a-t-il une conscience ?

« Mes sujets étaient sans aucun doute davantage en faveur de l’avortement que la majorité de la population. Il y avait pourtant parmi eux des catholiques et des protestants. Ils furent tous d’accord sur un point : le fœtus était en dehors de leur conscience ; leur entité consciente existait en dehors du fœtus. Ils racontèrent souvent s’être sentis comprimés et confinés dans un corps fœtal, et préférer la liberté de l’existence en dehors du corps. C’est souvent à contrecœur que la plupart d’entre eux ont fait entrer leur conscience dans les cellules de la conscience de l’enfant.

Des 750 cas analysés, 89% répondirent qu’ils ne faisaient pas partie du fœtus avant six mois de gestation. Et même alors, beaucoup d’entre eux se sentaient parfois dans et parfois hors du corps fœtal. Ils se sentaient une conscience adulte regardant le corps fœtal comme une forme de vie mal développée et incomplète.

Presque tous les sujets (86%) déclarèrent, peut-être grâce à la télépathie, avoir été conscients des émotions de leur mère, avant ou pendant la naissance. 33% des sujets dirent ne pas avoir rejoint le fœtus avant le moment de la naissance…

5% des sujets dirent ne pas s’être rattachés au fœtus au moment de la naissance, et pouvoir, après celle-ci, quitter la conscience fœtale dès qu’ils le désiraient…

12% de mes sujets dirent être entrés dans le fœtus au bout de six mois de gestation…

Seulement 11% des sujets ont écrit avoir eu conscience d’avoir été le fœtus entre la conception et le sixième mois de gestation. C’est un détail intéressant surtout lorsqu’on sait, comme mes sujets, que le premier coup de pied a lieu au cours du quatrième moi. En dépit de ce savoir, seuls 11% ont perçu leur présence dans le fœtus au moment où arrivent ces premiers signes de vie…

5% ne pouvaient pas dire exactement quand ils avaient eu conscience d’être dans le fœtus…

L’impression qui ressort des 750 cas est que la naissance – et le fait d’avoir à vivre une autre vie – est davantage perçue comme un devoir que comme un plaisir. La conscience, ou âme, a apparemment le choix du fœtus dans lequel elle veut entrer. Si un fœtus est avorté, elle peut en choisir un autre. Dans certains cas, l’âme du fœtus est en contact étroit avec celle de la mère et peut ainsi influencer sa décision d’un éventuel avortement. Mon étude montre aussi qu’il est possible de quitter le fœtus ou le bébé pour retourner au stade de l’entre-deux vies. »

 

Tiré de l’ouvrage: Hélène Wambach, La vie avant la vie, Ramsay « image », 1979

 

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